|
Hervieux de Chanteloup en 1709 signale qu’un petit instrument contenant 9 airs très jolis, tant, (préludes que, marches, tambourino) se jouant avec une manivelle, avait était perfectionné pour instruire les serins ; il cite aussi les réputées Serinettes de Lorraine.
Ce petit instrument de musique porte un nom d'oiseau. Ce mot vient de serin, l'oiseau chanteur. Ces instruments sont relativement simples. Ils sont composés d'un cylindre de bois comportant des pontets (ou pointes) en métal. Ceux-ci commandent l'ouverture de petits clapets qui admettent de l'air dans des tubes d'orgue (généralement en étain) accordés aux notes de l'instrument. L'air est brassé par deux soufflets en peau eux-mêmes actionnés par une manivelle. Cette manivelle fait aussi tourner le cylindre avec la mélodie au moyen d'une vis sans fin. Le morceau " enregistré " sur le cylindre a une durée de 10 à 20 secondes, dépendant beaucoup de la personne qui joue de l'instrument.
La serinette du musée Henri Barré est du début du XIXe siècle. Une étiquette collée à l'intérieur du couvercle indique son fabricant : un certain Rolin, facteur d'orgue et de serinettes, à Mirecourt, dans le département des Vosges. Au XVIIe siècle, cette ville devient un centre de lutherie. On y fabriquait aussi des instruments mécaniques (orgues de manège, serinettes...).
La serinette du musée est composée de 10 tuyaux, 10 soupapes, un soufflet, un cylindre pointé mise en mouvement par une manivelle extérieure, un engrenage intérieur. Huit morceaux sont notés à l'intérieur du couvercle : Fanfare à chasse, La Sabotière, La Contredanse, la Soirée orageuse, Air de Renaudart, La Monnaie, Les Batteries, La Valse… Le processus de fabrication de ce type d'instrument ne changera pratiquement pas jusqu'en 1914. La serinette fut remplacée progressivement par l'orgue de Barbarie, plus facile d'utilisation avec ses cartons perforés aux multiples combinaisons. La durée des morceaux de musique fut multipliée, pouvant aller jusqu'à 5 minutes, voire davantage. © texte du Service Ville d'art et d'histoire, Ville de Thouars
Peinture de Jean-Siméon Chardin
Première commande royale passée à Chardin en 1751 pour Louis XV par Le Normant de Tournehem, directeur des Bâtiments du roi, par l'intermédiaire du premier peintre Charles-Antoine Coypel. Elle sera payée 1500 livres en 1752. La ville de Mirecourt en Lorraine est un haut lieu de la lutherie et de la facture d'instruments de musique mécanique comme cette serinette (Instrument destiné à apprendre à chanter aux sereins)
Tableau de William Hogarth en 1742 représentant des enfants de Daniel Graham avec une serinette et un chardonneret la statuette au-dessus de l'horloge est un chérubin ailé tenant une faux, symbole de mort, dont la lame est tournée vers le plus jeune, décédé pendant la réalisation du tableau. Sur la droite, Richard, âgé de sept ans, joue de la serinette pour inciter le chardonneret dans sa cage à chanter.
Titre : La gavotte de Vestris Date d'enregistrement :juin 2009 Lieu d'enregistrement,:Dollon Identifiant du document : SPS00344 Sujet : Cette gavotte de Vestris a été enregistrée sur une serinette du début XIXe. Cet instrument de musique mécanique est actuellement conservé au musée de la musique mécanique à Dollon (Sarthe). Durée : 0' 18'' Collecteur :
Le Flageolet Hervieux de Chanteloup nous dis qu'il a composé une vingtaine d'airs nouveau qui conviennent pour instruire les canaris avec un flageolet. A l'époque cette méthode étais très répandu pour écolé les serins les musiciens apprenez a leurs oiseaux des notes avec un flageolet
Petite histoire :
Le naturiste Olina en 1622 fit paraitre a Rome un ouvrage ou il nous dit qu’un navire espagnol transportant une très grande quantité de serins des canaries fit naufrage dans le golfe de venise.mis en liberté par l’équipage, les captifs s’envolèrent vers les cotes italiennes ; d’autres volèrent vers l’île d’Elbe pousser par le vent, ou ils firent souche.
Texte de Deleria Roman : le 19 mars 2009
|